Sauvegarde de l’Art français L’ouvrage du centenaire …

Sauvegarder l’Art Français – 100 ans d’actions et de combats au service du patrimoine- 1921-2021. 

Paru récemment aux Éditions du Patrimoine, cet ouvrage vient clore les commémorations qui se sont déroulées en l’honneur de la Sauvegarde de l’Art Français.

© Sauvegarde de l’Art Français

Préfacé par Pierre Rosenberg et introduit par Olivier de Rohan-Chabot, il est présenté par Chloé Demonet archiviste-paléographe, chargée du dépôt des archives à la MAP ; il est complété de contributions de nombreux auteurs[1] et codirigé par Alexia Monteillet, cheffe de projets à la Sauvegarde.

Le sommaire reflète les sujets abordés :

  •  La création et les combats
  • Patrimoine en péril. Identification et connaissance du territoire
  • Des mécènes américains pour la sauvegarde du patrimoine français
  • Campagnes locales et réseau de terrain. De l’engagement américain au mécénat citoyen
  • Veilles et propositions patrimoniales. Un rôle décisif 
  • Les églises rurales. Expertise et spécialisation
  • De la « propagande » à la publication. Diffuser la connaissance patrimoniale

La Sauvegarde de l’Art Français fut fondée en 1921 par Édouard Mortier, duc de Trévise, qui dirigea l’association jusqu’en 1946, auquel succédèrent Aliette de Rohan-Chabot, marquise de Maillé, qui prit en 1972 des dispositions testamentaires en faveur des chapelles et églises rurales, Charles de Cossé-Brissac de 1972 à 1990, puis Édouard de Cossé-Brissac jusqu’en 2005.

L’actuel président Olivier de Rohan-Chabot et son équipe ont souhaité commémorer dignement ce centenaire par une série de manifestations qui se déroulèrent pendant l’automne 2021 :

Le 30 septembre était organisée à l’Institut national du Patrimoine, une journée d’étude sur le thème : Églises et chapelles rurales : pour une conservation exemplaire d’un patrimoine fragile.

Ensuite, Benjamin Mouton ACMH et Elisabeth Caude, architecte du Patrimoine, ont animé deux tables rondes :

  • Les acteurs de la conservation, avec un maire, un prêtre affectataire, une correspondante de la Sauvegarde, une architecte et un ingénieur du patrimoine, enfin avec un chef d’entreprise.
  • L’édifice, autour d’un exemple dans le Calvados.

La vice-présidente Françoise Bercé concluait la journée.

Le 12 octobre à la Sorbonne, s’est tenue une soirée de Témoignages et partages d’expérience :

Christine Gouzi, professeure d’histoire de l’Art Moderne animait le thème
« Patrimoine, jeunesse et transmission », illustrant la campagne « Le plus grand musée de France », une opération menée, par des étudiants qui lèvent des fonds pour la restauration d’œuvres d’art identifiées en péril et depuis 2019, par des lycéens qui votent pour sélectionner l’œuvre d’art de leur département qui sera restaurée (exemples de cas concrets).

Le 29 novembre au Sénat eut lieu le colloque : Que deviendront les églises de nos campagnes ? En présence de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, avec la participation d’Alain Schmitz, ancien sénateur des Yvelines,  Jean Michel Leniaud traita du rôle de l’ État et des collectivités territoriales, Benoit de Sagazan, de l’affectation et des usages, hypothèses et perspectives.

© Sauvegarde de l’Art Français

Le géographe Vincent Moriniaux fit état de la répartition des interventions de la Sauvegarde sur le territoire.  

Le cas des églises fortifiées de la Thiérache fut présenté, puis Marie José Michel évoqua, les actions des responsables d’Eglises ouvertes et le père Gautier Mornas La Nuit des Eglises.

Il revint à Jean-François Hebert, directeur des Patrimoines et de l’Architecture et à Olivier de Rohan-Chabot, de conclure.

Les conférences sont en ligne sur le site de la Sauvegarde sous la rubrique « Revivez les conférences et les tables rondes du Centenaire… ».


[1] Alain de La Bretesche a apporté son témoignage : « La Sauvegarde de l’Art français et les autres associations de protection du Patrimoine ».

Christine BRU-MALGRAS, vice-présidente