Bergerac, Charleville-Mézières, Hyères, Strasbourg… nouvellement labellisées « villes d’art et d’histoire »

jardin-public-de-saint-omer-300_1Villes ou Pays d’art et d’histoire : le ministère de la Culture attribue le label à quatre nouvelles villes, deux nouveaux pays et étend le label de Saint-Omer.

Sur proposition du Conseil des villes et pays d’art et d’histoire présidé le 14 novembre 2013 par Mr. Bertrand-Pierre Galey, directeur adjoint des Patrimoines chargé de l’architecture, Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, a décidé d’accorder :

  • Le label Ville d’art et d’histoire aux villes de Bergerac (Dordogne), Charleville-Mézières (Ardennes), Hyères (Var) et Strasbourg (Bas-Rhin) ;
  • Le label Pays d’art et d’histoire à 61 communes du Pays d’Epinal Cœur des Vosges (Vosges), ainsi qu’à la Communauté d’agglomération du Grand Rodez (Aveyron) ;
  • Le label Ville d’art et d’histoire de Saint-Omer a été élargi à la Communauté d’agglomération de Saint-Omer et à la Communauté de communes de la Morinie (Pas-de-Calais) pour devenir Pays d’art et d’histoire.

 

Bergerac- centre ancien
Bergerac
Charleville-mézières
Charleville-Mézières
hyeres-1
Hyères
strasbourg
Strasbourg

 

Un instrument de valorisation du patrimoine en région

logo VPAHLe réseau des Villes et pays d’art et d’histoire compte désormais 173 villes et pays, dont 61 Pays d’art et d’histoire, soit 15 % de la surface du territoire.

Ce label, créé en 1985 et octroyé par le ministère de la Culture et de la communication, vise à sensibiliser les habitants à leur cadre de vie et illustre les partenariats que l’État met en place avec les collectivités territoriales désireuses de valoriser leur richesse architecturale, patrimoniale et environnementale.

Le terme de patrimoine doit être entendu dans son acception la plus large puisqu’il concerne aussi bien l’ensemble du patrimoine bâti de la ville que les patrimoines naturel, industriel, maritime, ainsi que la mémoire des habitants… Bref, tous les éléments qui contribuent à l’identité d’une ville ou d’un pays.

La convention signée entre l’État et les collectivités territoriales concernées engage ces dernières dans une démarche active de connaissance, de conservation, de médiation et de soutien à la qualité architecturale et au cadre de vie. Elle implique des financements par l’État, mais aussi des obligations et objectifs pour les collectivités territoriales.

Le ministère souhaite également en faire l’instrument de « son engagement pour la culture architecturale des territoires, garante d’une création de qualité au sein même des villes anciennes ».

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