Le défi des Semeurs de Forêts

Quelle est la motivation des fondateurs de l’association, Florence Massin et David Buffault ? Laisser un environnement sain pour leurs enfants et les générations futures.

© Semeurs de Forêts

Le constat est sans appel pour l’association de citoyens Semeurs de forêts, créée en 2019 à Enghien-les-Bains (Val d’Oise). Il devient nécessaire d’agir au vu de l’urgence climatique. Pour ce faire, l’association souhaite acquérir des terrains inexploités pour y planter des forêts perpétuelles de 20 à 40 essences adaptées aux territoires.

D’après Village magazine, « la politique actuelle d’exploitation intensive du bois remplace des forêts centenaires par des champs uniformes d’arbres traités et pauvres en biodiversité. 84 % des forêts de métropole – 16,9 millions d’hectares, 31 % du territoire –, sont constituées d’une à deux essences, principalement des résineux. »

Le 15 octobre dernier, elle a acheté son premier terrain d’1,4 hectare à Juvignies (Oise), grâce à un financement participatif. Sur l’ancienne pâture pour chevaux, ont été plantés près de 1000 arbres en 3 jours fin février-début mars, avant le confinement généralisé, l’objectif est de 40 000 à terme.

L’association procède à la germination et à la plantation des essences d’arbres grâce à la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki, qui permet une grande densité (30 fois supérieure aux plantations conventionnelles).

L’association recherche actuellement des terrains en Île-de-France et dans les départements voisins.

La forêt, un patrimoine vivant

L’article de 2013, rédigé par Claude Denimal ancien président de l’Association Montauban pour la défense du patrimoine de Dourdan, est révélateur de sens. Il incombe à tous de reconnaître et de sauvegarder ce patrimoine tant malmené par la croissance urbaine et économique. L’analyse du communiqué de la nouvelle stratégie de l’Union Européenne pour les forêts et le secteur forestier date de 2013, et depuis que s’est-il passé ?

La stratégie de l’UE s’est poursuivie avec des actions menées pour « promouvoir le développement durable grâce à la gestion durable des forêts, et a amélioré la coopération entre les États membres, la Commission et d’autres acteurs concernant les politiques forestières de l’UE ». Un rapport et des conclusions positifs sur les objectifs à atteindre ont été rendus en avril 2019 par le Conseil de l’UE.

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