EDITO : Retour vers la rue de Valois une rose à la main

Au moment où il est traditionnel de présenter ses vœux sous la forme d’un classicisme bon teint, on est facilement conduit à surajouter la bonne année et surtout la bonne santé à de déjà nombreuses invocations venues d’ailleurs.
Permettez-moi, chers amis lecteurs, d’aller directement à l’essentiel !

Je veux que les églises de France restent au milieu des villages :

Parce que, défendant une protection la plus grande possible du Patrimoine, je ne veux pas accepter que l’on détruise le plus visible pour les gens, c’est-à-dire l’église précisément au milieu du village.

Parce que si je veux que, l’avion de Carole Gessler continue à montrer plus de 30 000 villages nichés autour de leurs églises, il faut bien que ces monuments, même s’ils ont été construits au  XIXe siècle, soient restaurés.
Les clochers, qui sont le phare de nombreux villages, doivent rester en place.

Parce que je veux soutenir les maires qui ont compris ce que signifiaient, pour leurs administrés, les églises fussent-elles du XIXe, les souvenirs qu’elles représentent. Les urbanistes diront qu’un bâtiment de cette importance relative, mérite d’être restauré plutôt que détruit.

Les propos d’une ministre qui a eu le seul mérite de dire tout haut ce que la plupart de ses prédécesseurs pensaient malheureusement tout bas, ne doivent donc pas être la base d’une politique. Les maires, les présidents de régions et les associations que nous sommes la construiront sans elle.

J’offrirais volontiers pour le nouvel an, à Madame Bachelot-Narquin, une rose ancienne, de Damas par exemple, sur laquelle il suffit de souffler pour en répandre les pétales, ce qui n’est pas une raison pour la couper.

Alain de La Bretesche,
Président de Patrimoine Environnement