Le PNR des Boucles de la Seine Normande a désigné les lauréats du Concours les Eco-Trophées !

ecotrophées normandieMardi 26 novembre dernier avait lieu la remise des prix du Concours Eco-Trophées organisé par le Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine. Quatre prix dont un « coup de coeur » ont été décernés.  Coup de projecteurs sur ces beaux projets !

Les Eco-Trophées, des initiatives innovantes sur le devant de la scène

Afin de valoriser et d’accompagner les entreprises ou collectivités améliorant la prise en compte environnementale au sein de leur activité, les Eco-Trophées des divers PNR récompensent les structures exemplaires sur le plan du développement durable. C’est en 2001 que le Parc des Boucles de la Seine Normande organise son premier concours Eco-Trophées. Cette édition 2013 mettait l’accent sur l’implication des acteurs socio-économiques du territoire dans les domaines du développement durable. Trois types de structures pouvaient participer (les entreprises de moins de 50 salariés, les associations et les structures à mission de service public) dans trois catégories différentes : Environnement ; Renforcement du lien social ; et Développement local. L’occasion de découvrir des initiatives originales prouvant qu’il est possible d’entreprendre autrement.

Le palmarès 2013

ecotrophee2Qu’ils soient prestataires touristiques, agriculteurs ou commerçants, 22 structures se sont portées candidates. A Saint-Paër (76) en Haute-Normandie, quatre d’entre elles ont été récompensées mardi 26 novembre. Palmarès 2013 :

  • Dans la catégorie « Environnement », la réalisation de Frédéric Durand, exploitant agricole en Seine-Maritime (à Bardouville), a été primée pour son œuvre dans la préservation et la valorisation du patrimoine sylvicole des prairies humides.
« Après un diagnostic de préconisation d’actions établi en lien avec le PNR, cet exploitant agricole s’est investi dans la gestion bocagère en plantant plus de 1.200 arbres en 4 ans ! Aujourd’hui, les produits de la taille de ses haies sont en vente directe et fournissent, outre les bûches, 200 m3 de bois déchiqueté chaque année avec un objectif de 700m3 d’ici 10 ans. Durant plusieurs dizaines d’années, les haies du marais bardouvillais furent négligées. Dorénavant, l’implantation d’arbres têtards permet, outre leur exploitation, la mise en valeur du patrimoine paysager et des fonctions naturelles de régulation des niveaux hydrauliques. »
  • Dans la catégorie « Lien social », ce sont les chantiers participatifs pour la fabrication de cidre et les chantiers d’éco-construction de l’association Studio D dans l’Eure (à Bouquelon) qui ont été récompensés.
« Au delà des ses activités, l’objectif de cette association collégiale était de favoriser l’échange dans le respect de l’environnement. Le local associatif rénové abrite notamment une boutique de produits locaux  avec, en extérieur, un potager en permaculture. »

 

  • Dans la catégorie « développement durable », l’Amap Pro’Ecol’lo lancée par une vingtaine d’élève de 3ème du Collège le Roumois dans l’Eure (à Routot) a été salué.
« Les élèves de 3ème (option découverte professionnelle) du Collège Le Roumois se sont lancés dans la gestion d’une mini-entreprise avec les services inhérents : logistique, commercial, finance. Pro Ecol’lo, nom de leur AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) place l’environnement au cœur du projet avec une inscription dans la démarche Agenda 21 du collège et la commercialisation de produits  issus de l’agriculture biologique. L’aspect lien social n’a pas été oublié car l’origine du  projet des élèves a trouvé sa source dans la relation de voisinage entretenue avec deux jeunes maraîchers en cours d’installation près du collège. »

 

Cette année, un prix « Coup de Cœur » a été décerné pour un projet de lien social :  celui de l’association Piân’Piâne qui développe la « médiation animal et l’école autrement pour public en souffrance » :

« A Saint-Vigor d’Ymonville, l’association Piân’Piâne a fait porter son action sur la revalorisation de l’image personnelle d’enfants ou jeunes en souffrance, qu’il s’agisse de situations de handicap ou rupture scolaire. Pour une meilleure insertion de ces publics, Piân’Piâne a choisi le mode de la médiation animale. De même, son Ecole autrement favorise le retour progressif dans la scolarité de jeunes ayant décroché. En complément, deux nouveaux pôles ont ouvert avec la ferme et le jardin comme supports d’activité. Dans sa démarche, l’association intègre des notions environnementales et participe au développement local à travers les randonnées avec ces équidés. »

 

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