Le n°259 de la revue VMF sur la Saône-et-Loire est en kiosque
Le Numéro 259 de la revue Vieilles Maisons Françaises vient de paraître.
Il consacre un dossier de 49 pages à la Saône-et-Loire et aux « trésors » de la Bourgogne du sud. Il est également possible d’y retrouver toute l’actualité du patrimoine, une visite privée de la manufacture Henriot à Quimper, la découverte de « l’anneau de mémoire » inauguré le 11 novembre dernier à Notre-Dame-de-Lorette, au cœur de l’Artois…
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Au sommaire :
- LA SAÔNE-ET-LOIRE, TRÉSORS DE LA BOURGOGNE DU SUD
Terre de contact, l’actuel département de Saône-et-Loire, qui forme la partie méridionale de ce qui fut jadis le duché de Bourgogne, se caractérise par la diversité de ses terroirs, de ses paysages et des matériaux traditionnels utilisés pour ses constructions. Ce dossier vous présente quelques-uns de ces trésors, en espérant vous donner l’envie de venir en découvrir davantage.
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DE CHÂTEAUX EN CHÂTEAUX, VOYAGE À TRAVERS LE PASSÉ
Parcourir le département de Saône-et-Loire invite à se plonger dans l’histoire des ducs de Bourgogne, des abbayes de Cluny et de Tournus et de cette multitude de seigneurs dont les châteaux, humbles ou imposants, marquent si fortement les paysages. Leur variété ravit le regard et nous fait parcourir plus d’un millénaire.
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BERZÉ-LA-VILLE, UNE CHAPELLE TOUT EN IMAGE
A proximité de la grande abbaye de Cluny, l’abbé Hugues de Semur (1049-1109) se fit construire une chapelle privée, à l’écart des foules de pèlerins. Située sur la route reliant Mâcon à Cluny, cette chapelle des Moines fut décorée au début du XIIe siècle d’un ensemble de peintures murales d’une qualité hors du commun.
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AUTUN, PERMANENCE D’UNE IDENTITÉ URBAINE
Au cœur de la Bourgogne et aux portes du Morvan, plus de deux mille ans d’histoire ont doté cette ancienne capitale d’un patrimoine exceptionnel, dans un cadre naturel remarquable. Le site urbain d’Autun, l’un des plus beaux de France, déploie tous les attributs de ses fonctions politiques, administratives, religieuses et cutirelles, antiques, médiévales, modernes et contemporaines, mêlés à un habitat ancien concentré dans l’un des plus vastes secteurs sauvegardés de France.
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EDME VERNIQUET, LES BONHEURS D’UN ARCHITECTE
Architecte fécond, Edme Verniquet (1727-1804) a beaucoup travaillé dans l’actuel département de Saône-et-Loire, principalement pour une clientèle aristocratique de parlementaires et de militaires. Certaines de ses œuvres ont disparu, mais celles qui subsistent, quelles que soient leurs dimensions et l’ampleur du programme dans lequel elles s’inscrivent, ont toutes un « air de famille », dû à l’emploi d’un style sobre et élégant, discrètement teinté de références antiques, où l’attention portée aux proportions et l’inscription de l’édifice dans son environnement l’emportent sur le souci du décor.
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LA VIGNE, LA PIERRE ET LA LUMIÈRE, MAGIE DES PAYSAGES
Au midi de la Bourgogne, la Saône-et-Loire, riche de gloires littéraires et vineuses et d’un patrimoine architectural à nul autre pareil, conjugue le plus naturellement du monde l’art et le vin, les vieilles pierres et l’or de la vigne. Ils s’accordent intimement dans des décors changeants mais toujours lumineux et profondément humanisés, pétris de traditions immémoriales.
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ACCUEILLIR ET SOIGNER, LA MISSION DES HÔTELS-DIEU
Née au Moyen Âge, l’institution hospitalière connaît un important rayonnement au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. La répartition des établissements est inégale en France : la Bourgogne en présente une remarquable densité par rapport aux autres provinces. Cette région était en effet un carrefour marchand et un itinéraire de pèlerinage très fréquenté. Hôtels-Dieu et hôpitaux abritent de grandes salles de malades ainsi que de superbes apothicaireries.
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MONT D’ARNAUD, EN HARMONIE AVEC LA NATURE
Sur la commune de Broye, ce domaine dont l’histoire est associée à celle d’une grande famille d’industriels liés aux Schneider du Creusot, se niche au cœur de collines de l’Autunois. Il a conservé l’ensemble de ses bâtiments, dont ses deux « chalets » inspirés de l’architecture balnéaire mais aussi des pays germaniques, qui forment, avec la ferme modèle et les autres dépendances, une illustration originale de l’esprit et de l’esthétique du Second Empire.
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