Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, se félicite du prochain classement au titre des monuments historiques de dix-neuf phares et anciens phares du littoral français

Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, se félicite du prochain classement au titre des monuments historiques de dix-neuf phares et anciens phares du littoral français, à l’issue de la séance du 15 juin 2012 de la Commission nationale des monuments historiques.

Phare de Cordouan (Gironde) - Photo WikipediaIl s’agissait de la seconde séance thématique, dans toutes les régions, consacrée aux phares de France, dans le cadre de la campagne d’inventaire et de protection de ces édifices lancée en 2000.

17 phares, situés en Bretagne, en Corse, en Nord-Pas-de-Calais, en Basse-Normandie et en Haute-Normandie, avaient été classés à l’issue de la première séance de la Commission nationale des monuments historiques réunie en novembre 2010 ; la deuxième a examiné des ouvrages des régions Languedoc-Roussillon, Pays de la Loire, Picardie, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et La Réunion, et de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Les arrêtés de classement seront pris dans les mois qui viennent, sous réserve de l’accord de leurs propriétaires.

Au total, 34 phares ou anciens phares auront donc été classés dans le cadre de cette campagne, et une quarantaine inscrits. En particulier, il a été veillé à ce que les grandes périodes et typologies de construction des phares soient illustrées par leurs éléments les plus complets, authentiques et représentatifs.

Avant cette campagne, seul le prestigieux phare de Cordouan (photo ci-contre), en Gironde, oeuvre magistrale de la Renaissance et de la fin du XVIIIe siècle et quelques tours plus anciennes, éteintes depuis longtemps, étaient classés au titre des monuments historiques.

À l’heure où les technologies nouvelles rendent moins évidente l’utilité de certains phares pour la navigation, l’État reconnaît ainsi l’intérêt historique et architectural de ces ouvrages, qui comptent parmi les plus populaires du patrimoine national, et la nécessité d’assurer leur protection et leur conservation pour les générations futures. Ceux des phares français qui sont ouverts au public accueillent chaque année près de 600 000 visiteurs, et la belle exposition qui leur est consacrée, au musée national de la Marine,
jusqu’au 4 novembre 2012, permet à chacun d’en appréhender les aspects techniques, architecturaux, historiques et culturels.

La campagne d’inventaire et de protection des phares de France a été menée en collaboration avec le ministère de l’Écologie, du Développem